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Mission FBI Reptiles et Orchidées du 22 au 29 avril 2023

FBI ? Oui, comme Fast Biodiversity Inventory ! A cette saison, les reptiles et les fleurs ressortent le bout de leurs museau et pétales. C'est sur ces thématiques que nous allons approfondir cette semaine. Voir descriptif détaillé

Mission FBI Reptiles et Orchidées du 22 au 29 avril 2023

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Introduction

Le centre Musiflore est situé à un carrefour biogéographique remarquable, combinant des habitats méditerranéens, alpins, humides et de plaines. Nous allons explorer cette biodiversité, notamment les reptiles avec le suivi d’une population de lézard ocellé, et la flore, avec les orchidées sauvages. Deux participants, Alice et Louis, participent à ce jour cette année.

Le Journal de Bord

Samedi 22 avril

Alice est bien arrivée au centre et a pu s’installer. Louis n’arrivera que demain après le déjeuner.
La veillée du soir a été l’occasion de découvrir le centre en soirée tout en abordant les différentes règles de vie pour le groupe.
Avant de se coucher, certains ont eu une histoire.
Bonne nuit et à demain !

Dimanche 23 avril

La journée vue par les enfants.
Alice : Au début on a vu les différentes sortes de feuilles. Par exemple il y a les feuilles composées ou simple. Puis, les différentes parties de la fleur, avec dans l’ordre : les sépales, les pétales, les étamines et le pistil ou carpelle. Ensuite, nous sommes sorties dans le jardin pour découvrir les différentes familles de plantes : les renonculacées, les rosacées, les astéracées et les lamiacées. Après, nous sommes parties en balade pour chercher des orchidées. Nous en avons trouvé qui ressemblent à des insectes.
Louis : Pourquoi ça ressemble à des insectes ?
Alice : Parce que ça à l’odeur, la forme et ça attire les insectes. Ils récupèrent le pollen et vont le mettre sur d’autres fleurs.
On a attrapé des papillons blancs, un vert et un bleu. Et après on est redescendu.
Louis : On a attrapé un lézard des murailles mâle (il avait des petites tâches bleues sur les côtes). Ce n’était pas un lézard catalan car il n’était pas très plat et avait une tâche noire au-dessus de la pâte avant. Il avait une coloration rosée sur le ventre. On en n’a pas vu d’autre, mais nous avons vu différents types de petites bêtes : lombrics, glomeris, grillons et une chenille au bout de son fil de soi.

Petit complément de Maxime l’éducateur scientifique.
Nous avons accueilli Isabelle, Anne-Laure et Archibald pour la matinée et la balade jusqu’à Once. La matinée nous a servi à appréhender les critères à observer chez les plantes et à s’initier aux principales familles botaniques. Nous avons également aborder les raisons d’étudier la flore et notre démarche pendant la semaine.
Cette année, les orchidées sont très en retard en raison d’une sécheresse hivernale et de gelées assez tardives. Nous avons quand pu observer plusieurs stations d’Ophrys araneola et une Ophrys insectifera. En chemin, nous avons observer des Piérides de la moutarde, des Tircis, des Flambés, un Point de Hongrie et un Azuré des cytises. Pour ne citer que les papillons de jour. Notre curiosité nous a poussé à observer des araignées, des coléoptères, etc.
Une des Ophrys araneola ressemblait un peu à une autre, mais pas encore répertorié dans la Drôme. La photo a été envoyé à un spécialiste de la région Rhône Alpes. Nous attendrons qu’il soit aller la voir pour confirmer cette découverte. Il s’agirait de l’Ophrys caloptera.

Le petit coléoptère vert est une Cicindèle des champs.

Lundi 24 avril

Orchis provincialis

Comme tous les matins après le petit déjeuner, nous sommes allés au forum. Le forum est un moment de partage et de discussion qui a lieu tous les matins. Cela nous permet de mettre à plat ce qui nous gêne, et trouver des solutions.
Ensuite, nous sommes partis tout de suite après le forum car ce sera la plus belle journée de la semaine. Sur le site du lézard ocellé nous n’avons pas détecter cette espèce cible. Nous avons quand même trouver de nombreuses fleurs ainsi qu’une espèce d’orchidée rare (Orchis provincialis).

La journée par les participants.
Louis : Nous sommes allés vers la chapelle Saint Jean de Crupies, pour essayer de trouver des lézards ocellés. Le lézard ocellé a besoin d’un peu d’arbustes pour se cacher, de grosses pierres pour se mettre dessous. Tout ce que nous avons trouvé du lézard ocellé, c’est peut être ses crottes.
Après être rentrés et avoir transmis les données, nous sommes partis à la recherche des lézards sur le centre Musiflore. Nous avons trouvés un Lézards des murailles et un Lézard vert (juvénile).
Le soir, nous avons eu droit à un spectacle par les animateurs et animatrices de Musiflore, puis nous avons fait des petits jeux.

Crotte présumé de lézard ocellé

Alice : Nous avons vu les orchidées singe, pourpre, mâle, des ophrys et Orchis provincialis, qui est rare. Après le pique-nique nous avons récolté toutes les plantes au sol en fleur, qui étaient autours de nous. Il y avait 22 espèces. Quand nous sommes rentrés nous avons classé, identifié, et transmis les informations sur les oiseaux sur le site internet. Les oiseaux vues : Circaète Jean le Blanc, c’est un petit aigle blanc qui mangent des reptiles. Le Bruant zizi, des Hérons cendré, la Fauvette passerinette.
Après le goûter, nous avons fait une balle au prisonnier.

Orchis mâle / Récolte botanique / Ophrys bourdon

Fauvette passerinette

Mardi 25 avril

Ce matin nous avons commencé les activités scientifiques par rédiger le journal de bord de la veille. Ceci fait, nous avons exploré le monde des orchidées en salle pour mieux les reconnaître sur le terrain. Tout d’abord, nous avons appris à différencier les principaux groupes, puis, les critères pour identifier les orchidées difficiles du genre Ophrys.

Dans le minibus, avec Isabelle une maman accompagnante, nous nous posons la question quotidienne : pourquoi étudier les orchidées ? Chaque jour les réponses des participants sont plus précises. Ce matin nous en avons listées plusieurs. L’occasion de faire le point ici des différents projets de sciences durant ce séjour.

Projet

Pour le projet sur les orchidées, il est intéressant de les observer juste pour le plaisir. Pour savoir quelles espèces sont réparties où. Pour mesurer les impacts environnementaux, avec en tête de liste le réchauffement climatique. Pour proposer des préconisations sur des sites exceptionnels ou avec des espèces patrimoniales. Pour étudier le comportement des orchidées (c’était une blague de Louis), mais finalement, un peu aussi.

Dépliez pour plus de précisions

Car selon les pollinisateurs, nous pouvons avancer sur la description de nouveau taxon. Ce qui introduit une dernière raison de répertorier les orchidées : de cartographier les espèces actuelles, les hybrides et les individus moins standards afin de comprendre les mécaniques évolutives qui ont cours actuellement au sein de différents groupes d’orchidées de métropole, notamment les Ophrys. Pour ce fait, nous répertorions toutes les orchidées rencontrées, et nous les transmettons aux spécialistes régionaux, qui eux feront les analyses. Et oui, on ne peut pas tout faire en une semaine !

Pour les reptiles, ce sont toutes des espèces protégées, et il est intéressant d’avoir une idée des populations. En ce qui concerne le Lézard ocellé, c’est une espèce peu commune et en limite de répartition au niveau de notre site d’étude. L’étudier permet de mieux connaître cette population et pourquoi pas, dans peu de temps avec les données accumulées, proposer des préconisations très simples pour la favorisation de cette population. De plus, c’est un animal magnifique, et l’observer est toujours un plaisir.

Enfin, pour les rapaces, les participants n’étaient a priori pas très intéressé par cette thématique, mais finalement, cela leur plaît. Nous allons donc observer ces oiseaux majestueux pour le plaisir. Mais pas que. Notre challenge de cette semaine va être de documenter l’arrivée de migration du Vautour percnoptère. Un des oiseaux les plus rare de France. La grande question est de savoir où est-ce qu’il niche. Certaines années, nous en avons observé deux. Peut être cette année observerons nous un couple et un jeune ? Même chose pour le Milan royal, bien que beaucoup mois rare que le Percnoptère. Il n’est pas nicheur dans cette vallée depuis bien longtemps mais il a été observé l’année dernière, de passage. Les participants auront la surprise de découvrir ces enjeux si nous pouvons observer ces espèces. Il y a déjà de fortes attentes pour le Lézard ocellé, n’en rajoutons pas trop.

Revenons au terrain. L’objectif de la journée était de prospecter une zone peu connue en terme d’orchidées, et peu être propice à la présence de Lézards ocellés. Nous sommes restés la journée sur place, en pique niquant avec une belle vue sur la vallée du Roubion. Nous n’avons pas eu le temps d’aller jusqu’aux prairies repérées, mais nous avons quand même fait de belles observations. Beaucoup d’orchidées, dont les surprenants Limodores en bouton, et de belles stations des rares Ophrys de la Drôme qui sont des protégées nationales. Nous avons également observer une Ophrys « siamoise ».

Ophrys bourdon ssp demangei / Limodore abortif / Ophrys de la Drôme

Nous avons fait de belles observations de rapaces, avec des Buses variables et des Milans noirs dans la vallée, puis un Faucon crécerelle en début de balade. A la fin de la journée, un Circaète nous a fait l’honneur de nous survoler de près, et de jouer avec les courants d’air, se stabilisant. C’est une sorte de petit aigle blanc qui est capable de faire du surplace et qui chasse des serpents et des ... Lézards ocellés.

Faucon crécerelle femelle / Ophrys « siamoise » / Circaète Jean le blanc

Côté lézard, il y a du vent froid depuis le début de semaine, et seuls les lézards des murailles se montrent. Bien entendu, nous avons observé beaucoup d’autres choses. Les êtres vivants qui nous entourent et qui forment ce que l’on appelle la biodiversité, sont tous surprenants et ont une part de beauté.

La belle dame / Lézard des murailles / Azuré du thym

Après le goûter, les graines de boulanger ont façonné leur pâte à pain en baquette. En attendant que le four à pain atteigne la bonne température, nous avons fait quelques petits jeux. Une fois le pain cuit nous n’avons pas pu nous empêcher de goûter nos excellentes productions.

Le repas a précédé une veillée « zombie » avant de poursuivre sur des jeux de société plus calmes. Les oreillers se languissent de nos têtes bien remplies... au lit !

Mercredi 26 avril

Ce mercredi a été une journée un peu spéciale car nous sommes partis avec le groupe paléo. L’idée était de partager les thématiques : le matin sur la thématique de la paléontologie et plus précisément la compréhension du stratotype de la Charce et des ses fossiles ; l’après midi basculer sur la thématique de la biodiversité et profiter du déplacement pour aller au proche rocher du Cair pour voir les vautours.

Village de la Charce

Nous voilà donc partis pour les Baronnies provençales, massif montagneux de basses altitudes au climat plus méditerranéen, avec la présence des oliviers par exemple. Arrivés sur le fameux stratotype, nous nous mettons en action pour un jeu de l’oie qui nous permet de découvrir le site, les concepts de stratotype, de quoi il se compose, etc. Ainsi, un stratotype est un site géologique remarquable, qui est défini comme référence mondiale d’une période. Ici c’est de la séparation Hauterivien Valanginien qui date de -131 millions d’années. Nous pouvons y trouver de nombreux fossiles, d’ammonites notamment. Le site est magnifique, avec vu sur le village de la Charce. Après le piquenique, nous sommes partis pour une mission aventure aux alentours du sites. L’objectif étant de monter pour un point de vue intéressant. En chemin, nous avons pu constater l’incroyable richesse en fossile du site. Important : nous avons bien expliqué que nous ne pouvons pas remplir nos sacs à dos de fossiles, car si tout le monde fait ça, le site sera gravement détérioré en à peine un an.

Au milieu, un aperçu du « stratotype ». Il retrace 5 millions d’années sans discontinuité !

Retour aux minibus pour embarquer vers les vautours. Après un petit arrêt au plan d’eau du pas des ondes pour recharger les gourdes et passer aux toilettes, nous avons traversé de magnifiques paysages jusque la falaise où nichent les vautours. Nous nous engageons dans les gorges de Saint May afin de contourner la falaise et de monter sur le plateau qui la surplombe.
Au départ de la balade pour rejoindre le haut de la falaise, nous avons un petit topo sur les quatre différents vautours d’Europe, et potentiellement présents sur le site. Leur taille, comment les reconnaître et leur place dans la chaîne alimentaire nous a été expliqué par Maxime, l’éducateur scientifique du séjour.

Devant la falaise, le paysage est grandiose, et les vautours fauves nous passent juste au dessus. Il y a avait également des martinets à ventre blanc, virevoltant avec agilité pour attraper des insectes volants. Sur le chemin, nous avons également rencontré de nombreuses orchidées, dont l’Orchis homme pendu que nous n’avions pas encore croisée.

Grosse journée, beaucoup se sont assoupis dans le minibus. Nous rentrons un peu tard au centre, juste à temps pour les douches. Ce fut une belle journée avec nos deux groupes réunis, et les apports de connaissances de chacun.

De retour au centre, Louis, infatigable, surprend un lézard vert se chauffant aux doux rayons crépusculaires, juste sous sa fenêtre. Il s’agit d’un beau mâle, pré nuptial (la tête est en train de virer au bleu).

Pour la veillée le docteur Duglobule est venu rendre visite aux plus jeunes pour tester leurs connaissances en mots compliqués et pour les moins jeunes, veillée loup garou !

Jeudi 27 avril

Alice : On a essayé de reconnaître des photos de rapaces grâce à la clé d’identification. Nous avons vu Orchis bouffon, pourpre et singe, Ophrys araignée, bourdon, insecte, le limodore, Listère à feuille ovale. Les orchidées ont de particulier, qu’elles produisent des odeurs et d’autres choses pour attirer les insectes et faire la pollinisation. On a vu deux chauves-souris. Et nous avons vu le Vautour percnoptère. Il est très rare.
La chauve souris n’est pas très facile à voir au milieu de la photo / le Percno / Une Ophrys bourdon

Louis : On a été dans une petite grotte où il y avait deux chauves-souris. Nous avons été dans la forêt et nous avons vu des orchidées. Après le pique-nique, nous sommes allés sur la colline des Lézards ocellés mais nous n’en avons pas vu. Alors, nous sommes allés à la recherche d’un barrage de castor, mais nous n’avons trouvé que des bouts de bois qu’ils avaient taillés. Les orchidées ont de particulier qu’elles font des graines minuscules qui peuvent voyager loin mais qui ont besoin d’un champignon pour pousser.

La rose est une orchis bouffon, l’autre une Ophrys insecte.

Le mot de l’éducateur
Même si c’est un peu expéditif, il n’y a pas grand-chose à rajouter ! A part peut-être la visite d’une prairie avec des milliers de pieds d’Orchis bouffon, où nous avons bien pu observer les couleurs des différents pieds de cette population, du violet foncé, au rose clair, révélant l’incroyable capacité du monde végétal à expérimenter. Et bien entendu, nous avons observé bien d’autres êtres vivants sur le chemin. Comme une épeire embobinant une coccinelle dans sa toile.

Tous les points violets derrière Alice et Louis, sont des orchidées. Celle de droite est la Listère ovale.

A demain pour le dernière journée

Vendredi 28 avril

Préparation de la retransmission

Ce matin, nous avons commencé par préparer nos valises pour le retour. Ensuite, nous sommes allés rentrer dans le tableur dédié toutes les données des orchidées que nous avions relevées durant le séjour. Et aussi la présence du Vautour percnoptère sur le site internet Faune AURA qui sert aux personnes qui étudient les populations d’oiseaux.
La fin de matinée et le début d’après-midi ont été consacrés à la préparation de la retransmission. Nous avons réalisé un poster sur les Orchidées et un poster sur les lézards. Sur ces posters nous avons présenté rapidement les enjeux de nos prospections quotidiennes, les espèces cibles, et nos résultats. Les parents sont venus voir, écouter et questionner à partir de 15 heures. Nous avons écouté les autres groupes avant de prendre un goûter bien mérité. Nos deux herpéto-ornitho-botaniste ont brillé toute la semaine par leur curiosité et leur vivacité d’esprit, chacun dans son genre. Merci à eux pour cette semaine agréable.



Bilan

Et donc, nos résultats, quels-sont-ils ? Vous l’avez compris, nous n’avons pas rencontré de Lézard ocellé. La population a-t-elle été impactée par quelque chose ? Les conditions météorologiques n’étaient pas très favorables, avec souvent du vent et peu de long créneaux ensoleillés, cela a-t-il joué sur l’activité de ces lézards ? Toutes la végétation et la faune ont du retard, notre reptile aurait-il suivi le tendance ? Il faudra revenir l’année prochaine pour en savoir davantage !
Concernant les rapaces, nous avons pu noter la présence du très rare Vautour percnoptère et profiter de l’émouvant balais aérien des Vautours fauves.
Concernant les orchidées, le bilan est très positif avec : 14 espèces inventoriées en tout, la découverte d’une très belle station d’Ophrys de la Drôme (espèce protégée), une observation de l’Ophrys de la passion très peu représentée en Drôme et l’observation de l’Orchis de Provence qui est une espèce patrimoniale. Le tableau sera mis ici la semaine prochaine.

Pour conclure, la curiosité des participants nous a amené à observer beaucoup d’autres choses, comme les oiseaux, les fleurs en générales, les papillons et petites bêtes rencontrées au gré des chemins, les fossiles avec l’autre groupe, etc... Ce fut une belle semaine naturaliste, très axée sur le terrain, et nous avons pu remplir certains de nos objectifs.
A bientôt pour de nouvelles aventures naturalistes !

Espèces d’orchidées observées pendant le séjour :

- Ophrys araneola
- Ophrys druentica
- Ophrys insectifera
- Ophrys drumana
- Ophrys fuciflora ssp demangei
- Orchis provencialis
- Orchis mascula
- Orchis purpurea
- Orchis simia
- Orchis anthropophora
- Limodorum abortivum
- Anacamptis morio
- Neottia ovata
- Ophrys caloptera ?

Reptiles observés :
- Lézard des murailles
- Lézard vert

Rapaces observés :
- Circaète Jean le Blanc
- Buse variable
- Faucon crécerelle
- Milan noir
- Vautour fauve
- Milan royal
- Vautour percnoptère

Si vous souhaitez voir l’album photo du séjour, c’est par ici :
https://osi-photos.org/thumbnails.php?album=945

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