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Séjour en quête de biodiversité en itinérance du 06 au 20 juillet 2025

Journal de bord de l'équipe biodiversita en itinérance entre le 6 et le 20 Juillet 2025. Voir descriptif détaillé

Séjour en quête de biodiversité en itinérance du 06 au 20 juillet 2025

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Introduction

Pendant une ou deux semaines consécutives, les participants de ce séjour vont arpenter les alpages et autres milieux montagneux du Val d’Anniviers pour étudier la biodiversité qui s’y trouve, dormant chaque soir en bivouac pour être au plus près des sites d’étude en permanence.

Le Journal de Bord

Lundi 7 juillet

Départ vers les sommets après de longs préparatifs.

Initiation aux chants d’oiseaux puis observation d’Aigles royaux, de Cassenoix moucheté, d’Autour des palombes... premiers contacts avec la faune et flore alpine suisse.
Nous avons eu le privilège d’observer un couple d’aigle royal et l’un d’eux est passé à moins de 25 mètres au-dessus de nos têtes : c’était royal !
Première journée qui à également été l’occasion de faire mieux connaissance avec notre équipe de nains de montagnes.
Arrivés à notre lieu de campement : montage « ventolesque » des tarps afin de pouvoir s’abriter avant la pluie.

Petit épisode de pluie et de grêle bien sympathique !
Une journée bien arrosée !
L’aventure ne fait que commencer !
(écrit par Sabine)

Mardi 8 juillet

Notre réveil fut quelque peu mouvementé. Aux aurores, nos cher•ères animateur•trices nous ont mis en route pour affronter les éléments (et une soi-disant pluie qui ne vint jamais !) afin de joindre l’hôtel du Weisshorn en « mode commando » pour nous abriter et sécher un peu nos affaires. Quelques flocons vinrent agréablement agrémenter notre périple. Nous nous réchauffâmes à l’hôtel où notre attente fut récompensée par de fantastiques chocolats chauds avec vue sur 8 Becs croisés des sapins !

Il fallut cependant repartir après le déjeuner (pendant lequel Edern « oublia » de rendre collectifs le houmous et le pâté), pour nous précipiter vers notre lieu de bivouac avant que vînt la pluie. Durant la traversée de nombreuses montagnes, nous aperçûmes deux vifs Lagopèdes alpins, une vingtaine de Chamois dans les lointaines hauteurs ainsi que d’innombrables espèces de plantes, insectes et oiseaux.
Nous avons appris à reconnaître deux grandes familles de papillons (les Nymphalidés et les Lycènes) ainsi qu’à reconnaître le Satyrion.
Une fois arrivé•es au camp de base avec quelques retardataires, surprise ! La pluie tant attendue devint en réalité une averse de neige. Alors que le désespoir rigidifiait nos cœurs, nous vîmes soudain une âme vaillante, cet héroïque Alexis, déchirer les bourrasques pour nous apporter notre pitance ainsi qu’une tente qu’il parvint avec Léa à monter avec force et témérité en short, un genoux à terre dans la neige.

Dans la tourmente un tarp fut monté, nous nous y précipitâmes tandis que Benoît et Léa partaient vaillamment en quête des affaires perdues.

Une heure plus tard, préservant toujours un souffle de vie, nous écrivons ces lignes autour d’une fantastique plâtrée de coquillettes aux poivrons, le cœur ébahi par la beauté époustouflante des montagnes du Val d’Anniviers mouchetées par des flocons éparses dont le froid n’excluent en rien la fabuleuse vue qu’elles nous offrent sur les ruines du Tsahelet.

Demain réveil aux aurores pour notre quête scientifique : un protocole d’écoute des chants d’oiseaux, avant d’entamer un protocole d’étude de la flore.

Rédigé par vos fidèles marmottes, Edern, Juliette et Louison.

Mercredi 9 juillet

Ce matin, réveil à 6h pour les plus téméraires, et nous avons préparé du thé afin de braver la froideur du matin. Nous avons donc entamé notre premier Protocole Oiseaux, deux fois 5 minutes d’écoute des chants d’oiseaux, qui n’a pas été très fructueux à cause du froid : 3 espèces différentes (ce qui reste intéressant !). Ensuite nous sommes montés pour récupérer le soleil que nous avons eu le plaisir de retrouver ! Et, comme nous, les animaux le cherchaient : des Niverolles alpines et un magnifique Chevreuil sur la crête juste en face de nous !

Après cette jolie matinée, les autres dormeurs étant réveillés, nous avons pris nos chocolats chauds. Par la suite nous avons fait une initiation botanique où nous avons appris diverses informations sur les types de plantes qui nous entourent, puis une initiation aux papillons. Nous les avons attrapés pour les étudier et apprendre à les identifier, et Quentin à réussi à mettre dans son filet une espèce rare : le Petit Apollon !

Après notre pic nique, un magnifique Gypaète barbu nous a fait l’honneur de passer au-dessus de notre campement. Une fois remis de nos émotions, nous avons réalisé notre second protocole de la journée : le Protocole Habitat, et on a su reconnaître 33 plantes des montagnes grâce à notre challenge mémoire du matin !
Nous nous sommes ensuite séparés en 2 groupes, un groupe qui reste au camp pour identifier des papillons ou simplement se reposer et un autre qui a décidé de monter la montagne pour voir la superbe vue et redescendre par la crête !

Signé Ceslow, Phileas et Paul.

Jeudi 10 juillet

Ce matin, nous nous réveillâmes tandis que le soleil dardait ses rayons sur notre tarp. Nous fîmes un petit déjeuner copieux avant de nous mettre en route jusqu’à Zinal, où notre fidèle Alexis nous attendait avec le ravitaillement. Sur le trajet, nous avons eu l’occasion d’observer, entre autres, une demi-douzaine de Mésanges boréales, des Sizerains cabaret et des Cassenoix mouchetés. À 14h, nous prîmes un repas bien mérité dans le village.
Nous reprîmes la route vers notre lieu de bivouac. En chemin, nous empruntâmes un raccourci à travers les hautes herbes, nous nous retrouvâmes à passer à travers les arbustes et à enjamber un muret pour retrouver notre sentier.
La journée fut néanmoins très fructueuse ! En tout, nous avons vu 26 espèces d’oiseaux, 13 Cerfs élaphe, 12 Chamois dont 5 bébés de l’année et des dizaines d’Homo sapiens.

Malheureusement, nous ne réussîmes pas à entrer ces derniers sur ObsMapp, notre logiciel de science participative sur lequel nous rentrons toutes nos observations naturalistes. Durant notre séjour, nous recherchons entre autre le Bombus alpinus, un bourdon rare de montagne, que l’on ne trouve qu’à partir de 2000 mètres d’altitude. Nous avons cru le voir mais notre observation était une autre espèce. Peut-être le verrons nous plus tard...

Installés sur notre lieu de bivouac, nous préparons le repas.
À demain pour plus de protocoles,
Les Homo sapiens de Biodiversita.
Écrit par Quentin.

Vendredi 11 juillet

Ce matin, réveil tout en douceur après un coucher de soleil sur le Besso qui culmine à 3669 mètres et le glacier de Moming, ainsi qu’une nuit à la belle étoile. Nous avons réalisé un protocole oiseau avec Léa en sortant du duvet. Cette matinée m’a permis d’étayer mes connaissances sur les chants des oiseaux, notamment celui du Troglodyte mignon, minuscule oiseau au chant si puissant pour ses quelques grammes. Ce séjour nous apprend entre autres, à reconnaître les chants d’oiseaux et les débutants découvrent le froissement de papier du Rouge-queue noir, la mélodie répétitive du Pinson des arbres, le ricanement du Pic-vert...

Après une petite marche à travers la montagne, Troglodytes mignons, Pinsons des arbres et Mésanges noires se sont faits entendre. Ce protocole s’est révélé plus fructueux que le dernier, malgré un torrent situé près du point d’écoute.
Après un bon petit déjeuner, nous avons pu à nouveau observer des Cerfs sur la falaise face à notre bivouac.
Puis nous nous sommes aventurés dans la jungle alpine pour entamer un protocole habitat. La zone étudiée était composée d’arbustes comme l’Aulne commun et de la strate herbacée. Benoît nous a présenté de nouvelles espèces communes à la zone du protocole : l’Adénostyle des Alpes et l’Impératoire.
Après avoir pique-niqué, nous avons marché jusqu’aux prairies proches de Zinal. C’est là que nous allons passer la nuit.

Ce soir, un loup-garou s’imposera de même qu’hier, suivi d’une observation des étoiles, et la bonne ambiance soudera le groupe.
Demain, quatre d’entre nous quitterons le groupe après cinq journées passées au cœur des montagnes Suisses.
Espérons nous émerveiller ce soir comme le soir dernier des constellations d’une nuit claire et voir des étoiles filantes.

Rédigé par Sarah, qui part demain.

Samedi 12 juillet

Au réveil , après une nuit sous les constellations de la Grande Ourse et de Cassiopée, nous avons observé un couple de Gypaètes barbus et un groupe de Chamois. Nous avons appris son écologie, comment identifier le Gypaète et faire la différence entre adulte et immature. Un chocolat chaud dégusté, nous avons effectué un protocole de chants d’oiseaux où nous avons observé des Sizerins cabarets, Chardonnerets élégants, Bergeronnettes grises et Pinsons des arbres.
Le bivouac plié et le petit-déjeuner savouré, nous avons débuté un protocole sur les papillons de jour, les Rhopalocères. Entre Azurés et Piérides, les papillons du secteur ont été minutieusement capturés et identifiés par les membres de l’équipe.

Ce protocole terminé, nous avons rejoint Alexis aux abords de Zinal pour un copieux déjeuner et un ravitaillement conséquent. Le groupe s’est ensuite séparé, les uns rejoignant le centre, les autres poursuivant vers les hauteurs du Val d’Anniviers.

C’est donc à six que nous traversons les différents étages de la montagne. Chacun présentant des espèces emblématiques. Dans l’étage montagnard nous avons pu observer la Grive draine et le Pinson des arbres. A l’étage sub-alpin, Cassenoix moucheté, Mésange noire, Mésange boréale et Roitelets se firent entendre et, rarement, furent observés. L’étage alpin nous fit découvrir le Tarier des prés, la Linotte mélodieuse, et re-découvrir la Niverolle alpine, le Merle à plastron, le Pipit spioncelle et le Traquet motteux. Les Marmottes se firent curieuses mais les Chamois rares.

C’est à 2500 mètres d’altitude que nous posons ce soir notre bivouac entourés par les Traquets, Pipits, Niverolles et les très volubiles Marmottes. Une splendide vue sur les plus grands pics du Val d’Anniviers composera l’atmosphère de notre dîner en finissant par une bonne compote en dessert, avant de s’endormir sous les étoiles.

Pierlouis Contin
membre de l’expédition

Dimanche 13 juillet

Aujourd’hui le réveil était à 7 heures, nous sommes montés à la Corne de Sorebois à plus de 2800 mètres d’altitude. Depuis ce point de vue, le nom que l’on donne à cette vallée : « la vallée des cinq 4000 », pris tout son sens. Devant nous se dressaient : le Bishorn, le Weisshorn, le Zinalrothorn et le Obergabehorn, le Cervin étant masqué par d’autres montagnes.
Nous sommes ensuite redescendu.es jusqu’au Lac de Moiry. Sur ce chemin nous avons eu la chance d’observer des jeunes marmottes et découvert de nouvelles plantes telles que le Saule à feuilles de serpolet, la Silène acaule, la Minuartie faux orpin et la Pulsatille printanière. Toutes ces plantes ont des adaptations impressionnantes pour pouvoir vivre en altitude : des plantes formant des coussinets, des poils pour éviter la dessication et/ou une très petite taille par exemple.

Après la botanique, Léa a attrapé une espèce de papillon dans son filet que nous avons identifié : la Piéride du Vélar, que nous n’avions pas encore vue de toute la semaine passée.

Après un repas sous une pluie fine et le ravitaillement par Alexis, nous avons rejoint notre lieu de bivouac : le Lac Lauché, avec une magnifique vue sur le glacier de Moiry.
Au programme demain : Protocoles oiseaux, Rhopalocères et peut-être Habitat.

Écrit par Juliette, Edern, Ceslaw, Pierlouis et Phyléas.

Lundi 14 juillet

Aujourd’hui était un jour de repos pour les membres entamant leur deuxième semaine, et les nouveaux arrivants (nous avions préparé nos sacs le matin même) les ont rejoint pour commencer cette journée. Pour nous accueillir un superbe papillon : le Petit Apollon, reconnaissable par ses tâches rouges sur ses ailes antérieures.

Pour continuer, une nouvelle activité pour nous quatre nouveaux arrivants : le protocole Rhopalocère (papillons « de jour »). Tout en marchant vers le site d’étude, nous avons découvert quelques plantes d’altitude comme la Pulsatille printanière ou encore l’Aster des Alpes.
Lors du protocole et grâce à nos filets, nous avons capturé et identifié des papillons dans un rayon de 25 mètres d’une zone choisie. Les papillons ne volaient pas tant que ça, malgré tout, au bout d’une heure un total de 15 individus dont 6 espèces différentes : Agriades glandon, Colias phicomone, Cupido minimus, Euphydryas cynthia, Boloria napae et Coenonympha gardetta.

Pour la fin de la journée, nous avons appris à reconnaître les vrais corbeaux (différents des corneilles des villes), notamment le Grand corbeau, ou encore les Zygènes, papillons toxiques contenant du cyanure.
Demain, nous allons passer un col pour découvrir de nouveaux paysages pour nos recherches.

Écrit par Isidore.

Mardi 15 juillet

La soirée a été mouvementée pour certains, les nouveaux pas encore habitués aux nuits à l’extérieur n’ont pas passé leur meilleure nuit, d’autant plus qu’il s’est mis à pleuvoir au milieu de la nuit ! Mais la journée riche en découvertes et en paysages a largement compensé ce réveil difficile. Après avoir pris une boisson chaude nous avons fait un protocole Chants d’oiseaux. Nous avons vu et entendu différentes espèces comme le Traquet motteux, la Fauvette babillarde, la Niverolle alpine et l’Hirondelle des rocher. Après le protocole nous avons déjeuné et avons démonté le camp. Nous avons gravi un col et nous avons mangé au bord d’un lac au bord du quel nous avons voulu faire un protocole papillon mais la météo n’étant pas de notre côté, nous avons abandonné cette idée.

Nous avons repris la marche et nous avons grimpé le col. Avant d’être arrivé au sommet nous avons vu des fèces de Loup gris, reconnaissables à la quantité de poils et de fragments d’os présents à l’intérieur. En haut du col nous avons réalisé un Protocole habitat qui nous a permis de caractériser un pierrier végétalisé sur lequel nous avons vu quelques plantes rares comme le Saxifrage à 2 fleurs et le Saxifrage à fleurs opposées.
Une petite surprise nous attendait à la fin du protocole puisque nous avons attrapé un bourdon alpin ! Une espèce rare que nous cherchons depuis 2 ans.

On a descendu le col à travers des pierriers successifs et nous sommes arrivés au bord d’un lac, où nous avons aperçu un chamois au loin puis des traces de marmotte dans la boue. Nous avons continué à marcher une bonne heure pour arriver à notre bivouac, et ce soir nous dormirons sous les étoiles.

Rédigé par Gaspar

Mercredi 16 juillet

Après un lever frais et venteux à 2 600 mètres d’altitude, nous débutâmes l’ascension du col des Becs de Bosson à 2 950 mètres d’altitude. Elle fut ponctuée par l’observation de Moirés, comme le Moiré Chamoisé que nous avons trouvé sur le Col, d’Azurés des Soldanelles et de Satyrions pour les Rhopalocères, mais également de Pipits spioncelle, de Grands corbeaux et d’un Vautour fauve. Le règne végétal nous honora par l’observation d’Edelweiss, d’Aster des Alpes, de Gentiane du Mont Cénis et de Renoncules des glaciers. Le Bourdon alpin fût heureusement capturé peu de temps avant le pique-nique tant attendu. Pour la deuxième fois du séjour.

Après ce déjeuner réconfortant, nous descendîmes vers la télécabine de Bendolla. En chemin, nous nous séparâmes, les plus courageux allant récupérer le ravitaillement gardé par Juliette et Alexis, les autres se dirigeant vers le lieu de bivouac.

L’entièreté du groupe, fatigué par plusieurs centaines de mètres de dénivelé, entreprit le montage à la hâte des tarps avant l’arrivée de la pluie. C’est donc sous la pluie avec une plâtrée de bonnes lentilles et une tisane que j’écris ces lignes.

Pierlouis Contin
Membre de la folle équipée

Jeudi 17 juillet

Tout le monde se réveille tranquillement avec le soleil qui apparaît lentement au-dessus des montagnes, et après une boisson chaude nous nous éloignons un peu du campement pour réaliser un protocole ornithologique. Ces 20min d’observations nous ont permis de voir des Traquets motteux, des Niverolles alpines et autres passereaux montagnards. Et pour une fois le soleil étant bien présent des le début de la matinée, nous décidons d’enchaîner avec un protocole sur les papillons de jour pendant une heure sur une zone tourbeuse. Ce nouveau protocole nous aura permis d’enregistrer 57 individus appartenant a 12 espèces différentes ! C’est la 1re fois depuis le début de l’itinérance que ce protocole est aussi fructueux !

Et puis ça y est, nous nous mettons à marcher en direction du sommet de la Brinta, c’est une journée chaude avec un début présentant un fort dénivelé mais courageusement nous franchissons les 400m de montée avant de pique niquer a côté des Edelweiss.

Les inventaires et observations opportunistes continuent toute l’après midi avec comme points marquants, le survol d’un jeune Gypaète barbu au dessus du groupe, la découverte de potentielles crottes de bouquetins et l’identification d’un Syrphe à une altitude peu commune : le Syrphe Pirastre !

L’après-midi étant déjà bien entamée, la décision fut prise de prendre un raccourci en suivant le ruisseau descendant vers la forêt. Des Grives draines et Faucons crécerelles volaient au dessus de nos têtes jusqu’à notre bivouac.

Après le ravitaillement et un bon repas, une révision « chants des oiseaux de l’étage montagnard » clôtura cette belle journée.

Vendredi 18 juillet

Après plusieurs jours de randonnée bien sportive, nous profitons au soleil d’une journée de repos bien méritée ! Chacun·e se lève à son rythme, et avec les plus courageux·ses, nous partons vers 9h30 faire un protocole Oiseaux dans une nouvelle station que nous avons créée pour l’occasion. Elle se trouve sous la limite supérieure des arbres, et nous voyons assez rapidement que le cortège d’espèces que nous allons pouvoir observer aujourd’hui sera bien différent de celui des jours précédents.

Côté oiseaux, les Casse-noix mouchetés, les Pics et les Mésanges ont remplacé les Pipits spioncelles, les Tariers et les Traquets ! Ces nouvelles espèces sont la raison du petit point que nous avons fait la veille au soir sur les chants d’oiseaux : l’idée était de se remettre en mémoire les chants et cris que nous n’entendions plus depuis plusieurs jours.

Chacun·e prend le temps de se reposer tout au long de la journée, ne sortant de sous le tarp que pour observer le passage des Aigles royaux, Vautours fauves, Buses variables et Faucons crécerelles, qui, eux aussi, profitent de cette belle journée en utilisant les courants thermiques pour gagner rapidement en altitude.

Avec les volontaires, différents protocoles ont été réalisés tout au long de la journée sur un même cercle de 25 m de rayon : le protocole oiseaux dont nous parlions précédemment, ainsi que deux protocoles Rhopalocères (plus de 50 individus trouvés, appartenant à une quinzaine d’espèces différentes !) et un protocole habitat (avec une quarantaine d’espèces de plantes identifiées !). Le fait de réaliser tous ces protocoles au même endroit nous a vraiment donné l’impression d’approfondir nos connaissances d’une zone en particulier, et c’était très intéressant.

En parallèle de ces protocoles, certain·e·s ont continué à travailler sur les retransmissions qui auront lieu demain. Deux posters sont réalisés : le premier est une représentation schématique de tout le val d’Anniviers, avec les espèces vues pendant l’itinéraire pointées sur la carte ; l’autre montre les différents étages montagnards et les espèces d’orchidées associées.

La journée se conclut sur un jeu naturaliste de reconnaissance d’empreintes, puis un autre plus ludique dans lequel le bluff était la clé de la réussite.

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