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Nature au sommet du 7 juillet au 21 juillet 2019

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Nature au sommet du 7 juillet au 21 juillet 2019

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5 ados, 14 à 17 ans
Des voyages scientifiques qui changent le monde
Des aventures hors du commun, des projets réels pour le développement durable

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Le Journal de Bord

Dimanche 7 juillet 2019

Tout le monde est bien arrivé au centre (malgré des petites péripéties de train qui ont retardé l’arrivée de certains, dont Julia). Après un bon repas convivial suivi d’une veillée du jeu « zigzag » permettant de retenir les prénoms de tout le monde, tout le monde se couche avec une bonne motivation pour la semaine à venir.

Lundi 8 juillet 2019

Aujourd’hui, la journée démarre avec un petit déjeuner particulièrement savoureux de pancakes préparés par la cuisinière Marie. Après quoi, Rosina, la directrice du centre, rassemble tout le monde pour choisir ensemble les règles de vie de la semaine.
Vers 10h, l’équipe Nature au sommet se rassemble : Julie, Ilan, Quentin, Benjamin et Julia avec les deux encadrants Sylvain et Catherine. Le programme de la journée sera l’escalade en falaises et les premiers apprentissages de manipulations de corde et de nœuds utiles en montagne.
Nous nous répartissons les équipements, et hop, direction l’arrêt de bus (le tout sous les caméras de 2 journalistes venus faire un petit reportage sur les séjours d’Objectif Sciences International !).

Pour cette séance d’escalade, nous allons au site des Crêts, proche de Grimentz, de l’autre côté du Val d’Anniviers.
Le site d’escalade est chouette, avec une belle vue sur la vallée. Nous installons plusieurs cordes en moulinette, Catherine la première et Quentin qui sait déjà grimper en tête installe les 3 suivantes. Grâce aux cordes installées en moulinette, le groupe s’organise vite en binômes autonomes pour grimper et assurer. Tout le monde a déjà fait de l’escalade, si bien que les techniques de base sont vite révisées et maîtrisées. Le pique-nique au milieu de ce magnifique paysage est fort apprécié (avec de succulentes cerises en dessert !). C’est le moment de rencontrer notre ami le criquet « Popeye », un criquet qui remonte haut en altitude et qui fait donc parti des espèces que nous suivrons dans nos prochaines ascensions de sommet. Popeye (plus scientifiquement appelé le Gomphocère des Alpes Gomphocerus sibiricus) est facilement reconnaissable avec ses antennes qui s’élargissent aux extrémités et surtout à ses pattes avant renflées faisant penser au gros biscotos du célèbre personnage de dessin animé.

Après une nouvelle séance de grimpe, c’est le moment d’apprendre/réviser la technique de rappel. Nous redescendons donc du site d’escalade avec un petit rappel pédagogique avant de rejoindre la télécabine qui nous ramènera à l’arrêt de bus. En attendant le télécabine, un petit rallye de défis sur la morphologie des plantes permet à tout le monde d’apprendre le vocabulaire de base de botanique directement sur le terrain. Ces notions nous serviront pour identifier les plantes dans les prochains jours. Le retour en bus est un peu long, mais le groupe est bien sympathique et nous ne voyons pas le temps passer.
Arrivés au centre vers 18h, nous rejoignons les autres participants du centre, qui sont déjà tous attelés à décorer et améliorer les lieux de vie du centre. Pendant que certains installent et décorent des poubelles de tri et de récupération, d’autres réalisent un poster des émotions sur lequel chacun peut situer un petit totem qui le représente ... Ces activités occupent tout le monde jusqu’à l’heure du dîner. Et ce soir le dîner a un beau succès : une bonne salade de carottes, puis des pizzas et un dessert local : la meringue double-crème.
La journée se finit avec une veillée de petits jeux et devinettes.

Mardi 9 juillet 2019

Aujourd’hui, après un petit réveil tonique tous ensemble animé par Catherine, nous partons pour une journée de randonnée en altitude. Tout le monde se voit offrir une petite loupe de poche, qui nous sera fort utile sur le terrain pour voir plus en détail les critères d’identification des plantes et insectes que nous rencontrerons. Marguerite et Anne-Laure, les participantes du séjour « A l’affût de la biodiversité » se joignent à nous pour cette journée. Nous prenons le télésiège juste derrière l’hôtel des Choucas, direction le sommet du Schwarzhorn (2928 mètres). Sur le chemin, chacun reçoit une « fiche passeport » correspondant à une plante cible du projet Nature Au Sommet (NAS). Sur le passeport il n’y a pour l’instant que la photo de la plante à repérer et il faudra plus tard compléter leur carte d’identité (critères d’identification morphologiques, milieu, et carte de répartition). Les premières plantes repérées sont la Pulsatille souffrée Pulsatila alpina apiifolia (gagnée par Ilan), la Joubarbe des montagnes Sempervivum montanum (trouvée par Benjamin) et le Sénéçon blanchâtre Senecio vulgaris (trouvée par Quentin). A chaque fois qu’une plante cible est repérée, nous utilisons la clé des plantes d’altitude du projet Nature au Sommet pour l’identifier et retrouver son nom scientifique. Nous observons aussi quelques insectes, mais aucun papillon car la journée est nuageuse et fraîche (dommage nous avions pris les filets pour pouvoir les capturer et les identifier avant de les relâcher). Après une bonne marche, tout le groupe décide de s’arrêter pour le pique-nique peu avant le sommet pour s’abriter du vent. Dans l’après-midi, nous atteignons rapidement le sommet d’où nous avons une superbe vue à 360 degrés. On y voit la vallée de l’Ill graben, la vallée la plus érosive d’Europe, très impressionnante. Sur la redescente, on finit par trouver les dernières plantes cibles des passeports : l’Homogyne des Alpes Homogyna alpina et la Renouée vivipare Polygonum viviparum. On s’arrête tous au Lac Noir pour une pause bien méritée. Julie lance le défi de se baigner dans le Lac (qui ne doit pas être à plus de 2 ou 3°C... Tout le monde s’y trempe les pieds, mais Julie ne s’arrête pas là. La voilà, la tête sous l’eau en deux temps trois mouvements, et déjà décidée à traverser le lac à la nage. Elle finit par contaminer le reste du groupe, si bien que Marguerite, Benjamin, Ilan et Quentin plongent aussi tout entier dans le Lac. Ce rafraîchissement ouvre les appétits : nous prenons un goûter rapide et nous rentrons vite au centre pour nous mettre au chaud.

Pour l’équipe NAS, nous faisons alors un petit atelier pour apprendre à s’encorder en alpinisme avec des anneaux de corde. Puis c’est le temps libre : plusieurs vont jouer au ballon (foot et balle aux prisonniers) pendant que d’autres se reposent ou lisent.
Après le dîner, c’est une veillée « loup-garou » choisie par les participants qui termine cette belle journée.

Mercredi 10 juillet 2019

C’est le grand jour !
Nous nous apprêtons à partir pour 3 jours en montagne, avec notre premier sommet : la Pointe de l’Arpitetta, une course particulièrement longue et sportive et qui n’a encore jamais été gravie dans le cadre du projet Nature au Sommet. Mais comme l’équipe est très affutée, au niveau sportif comme au niveau technique d’escalade, nous sommes plus que motivés pour faire ce sommet ! Les sacs ayant été en partie préparés la veille, nous n’avons plus qu’à nous répartir le matériel commun d’alpinisme et de bivouac/nourriture.
L’ascension vers le lac de l’Arpitetta où nous bivouaquons ce soir est sportive (et particulièrement magnifique, avec une belle vue sur la vallée de Zinal, son glacier et les sommets enneigés qui l’entourent), surtout parce que nos sacs sont lourds. La pause pique-nique est la bienvenue, et nous permet de nous adonner à une belle chasse aux papillons. Nous identifions plein de magnifiques espèces parmi lesquelles une nouvelle espèce non encore recensée à ce jour dans le cadre des séjours Biodiversita : le Semi-Apollon Parnassius mnemosyne. Nous scannons au jumelle la falaise d’en face, et belle surprise : nous y découvrons toute une troupe de cerfs !
Nous arrivons au lieu de bivouac vers 17h30. L’endroit est absolument magnifique, on goûte au bord du Lac puis nous enchaînons sur une école d’alpinisme pendant laquelle nous nous mettons en situation : 2 cordées de 3, et progression en corde tendue, avec pause de coinceurs et friends. Tout le monde s’est senti à l’aise pendant les exercices. Nous terminons par l’identification des plantes qui se trouvent au démarrage du transect (identifications raccourcies par l’arrivée d’un troupeau de moutons et des patous qui nous surveillent…).
La soirée se termine avec un repas copieux de riz à la sauce échalote et emmental, l’équipe à très bon appétit. Quentin, Ilan, Julia et Benjamin se sont choisis un coin super chouette pour installer leurs lits, sur un petit replat avec une vue panoramique sur la vallée et ses glaciers. La nuit sous le ciel étoilé s’annonce féérique !

Jeudi 11 juillet 2019

Ce matin, réveil à 6h15. Tout le monde a bien dormi bien que la température ait chuté à -3 voire -4 degrés pendant la nuit. Après un petit déjeuner royal de viennoiseries et tartines de miel et pâte à tartiner au chocolat noir, accompagnés d’un bon thé bien chaud, nous rassemblons les affaires du bivouac pour les cacher dans les rhododendrons et partir avec les sacs les plus légers possibles pour le sommet. Nous démarrons à 8h notre transect : tout le long de notre itinéraire, nous repérons la première occurrence de chaque plante qui se trouve à moins de 2 mètres de part et d’autre de notre chemin, et notons son altitude sur notre fiche de transect (c’est donc son altitude minimale que nous cherchons à repérer). La montée est longue, mais tout le monde gère bien l’effort physique. Nous arrivons au col vers 13h15. Nous nous régalons du pique-nique de tortillas. C’est là que commence la partie alpinisme. Nous nous équipons et reformons les même cordées qu’hier : Sylvain passe en tête avec sur sa cordée Ilan puis Quentin. Catherine est en tête de la seconde cordée avec à sa suite Julia puis Benjamin. L’ascension se passe très bien, chacun gère sa sécurité et celle des autres remarquablement bien. Quentin passe les informations à Catherine sur les itinéraires choisis et points d’assurage à ne pas rater. Benjamin a déjà de bons réflexes efficaces pour récupérer le matériel d’assurage au fur et à mesure de la progression. Nous passons pas un couloir pas évident à cause du terrain qui laisse facilement échapper des pierres, mais la vigilance de chacun nous permet de passer sans encombre. Au bout d’une heure, le temps s’assombrit et devient incertain. Nous décidons de faire demi-tour, bien qu’il ne nous reste à peine 50 mètres d’ascension pour atteindre le sommet. Nous nous arrêtons à l’avant-sommet, qui nous offre déjà une vue magnifique sur l’ensemble des glaciers qui nous encerclent. La redescente se passe aussi bien qu’à la montée, et nous terminons avec un rappel afin d’éviter la zone des cailloux instables. Arrivés au col, nous nous désencordons et nous reprenons la suite du transect, cette fois en notant de nouveau chaque fois que l’on revoit les plantes, afin de noter leur altitude maximale.

Pendant la redescente, tout le monde commence à fatiguer mais la bonne humeur et la motivation sont toujours là ! Vers l’arrivée, nous avons droit au spectacle des bouquetins dont les silhouettes se détachent sur la crête, et qui nous observent de là-haut. On arrive finalement à notre lieu de bivouac vers 20h30, ravis et fiers de notre grosse journée. Le dîner est de nouveau festif, avec apéro saucisson et carottes trempées dans l’houmous, puis une grosse platée de pâtes et autres accompagnements. Nous nous couchons bien fatigués et très satisfaits de la belle aventure vécue ensemble.

Vendredi 12 juillet 2019

Ce matin, réveil à 6h45. La nuit a été douce et tout le monde a bien récupéré de la journée intense de la veille. Après le petit déjeuner, nous redescendons dans la vallée en variant l’itinéraire pour profiter de nouveaux beaux paysages. En chemin, nous faisons une belle observation d’un oiseau : le tarier des prés et d’un chamois qui s’aventure dans une pente rocailleuse très raide, impressionnant !

Durant ces 3 jours autour de la Pointe d’Arpitetta, nous avons donc fait moult observations. Pour être précis, nous avons noté 267 données de 134 espèces, comprenant mammifères, oiseaux, insectes, plantes, araignées, et même un amphibien ! Si vous le souhaitez, vous pouvez consulter l’ensemble des observations ici, et la liste des espèces trouvées là.

Le bus nous ramène au centre pour l’heure du déjeuner, que nous prenons dehors avec l’équipe des architectes du futur. L’après-midi passe vite : le temps de vider nos sacs, ranger le matériel et de prendre une bonne douche bien méritée. Quentin, Benjamin et Ilan choisissent de participer à un atelier avec les astro, tandis que Julia se repose dans sa chambre. Puis en fin d’après-midi, tout le monde se retrouve pour inventer des contes à raconter en ombre chinoise avec des silhouettes créées en carton. Après le dîner, la veillée comtes remporte un grand succès et de bons fous rires.

Samedi 13 juillet 2019

Aujourd’hui c’est le jour des retransmissions.
La matinée et le début d’après-midi sont dédiés à la préparation.
Julia a choisi de créer des fiches de présentation des plantes cibles, que l’on pourra afficher dans le laboratoire pour tous les prochains séjours NAS. Ilan et Benjamin, avec l’aide de Julia et Quentin parfois, ont créé un poster sur lequel ils ont reporté les altitudes maximales et minimales des espèce cible recensées sur le transect effectué cette semaine, ainsi que celles recensées sur ce même transect effectué il y a 2 ans. La comparaison sur ces 2 années nous permettra de vérifier la pertinence des espèces cible choisies : à priori, les données devraient donner une aire de répartition similaire pour chaque espèce (à l’échelle de 2 ans, on ne constatera pas d’évolution liée au changement climatique. Cette évolution ne pourra être significative qu’au long terme, après une dizaine d’années.)
Enfin, Quentin s’est concentré sur la création d’une nouvelle clé d’identification des espèces cible, basée uniquement sur des critères sur les feuilles et la tige. Ainsi, lorsque les plantes ne sont pas encore en fleurs, nous pourront utiliser cette nouvelle clé pour les déterminer.
Vers 15h, les parents sont arrivés sur le centre pour assister aux retransmissions de l’ensemble des participants. Nous avons eu de belles présentations powerpoint et des animations sur différents ateliers. L’équipe NAS a proposé des jeux d’identification des plantes en utilisant la clé NAS basée sur la couleur des fleurs ainsi que la nouvelle clé de Quentin basée sur les feuilles. Ils ont aussi mis en place un petit rappel en extérieur pour que chacun puisse essayer pendant que les drones faisaient des démonstration de pilotage en parallèle à côté. Ce sympathique rassemblement s’est terminé par un bon goûter.
La fin de journée est vite passée avec la préparation des départs, la remise des cadeaux de fin de séjour : un t-shirts OSI, un beau carnet coloré OSI pour la prise de note, ainsi qu’un diplôme attestant le nombre d’heures de recherche participative effectuées pendant la semaine.
Pour le dîner, ce fut la fameuse fondue traditionnelle suisse ! Ce repas de fête s’est terminé par la pesée de tous les déchets organiques cumulés sur la semaine. Nous n’avons jeté que 9,5kg de nourriture pour 38 personnes, soit environ 36g/personne/jour, ce qui est très raisonnable. Nous sommes contents de l’implication que tout le monde a eu pour ne pas gâcher la nourriture. Il y eut ensuite les résultats du jeu « Anim’Story » qui a animé toute la semaine. Chaque éducateur scientifique a confié un secret pour ce jeu. Par exemple « j’ai déjà été réveillé par un puma et une baleine », « j’ai vécu 3 ans en tongue », « j’ai partagé une souris appétissante avec un chat » ... Les participants avaient la semaine pour interroger les animateurs et trouver le secret de chacun. L’équipe NAS ayant pris ce jeu très à cœur, ils ont réussi à cumuler suffisamment d’indices et ont remporté haut la main la victoire. Et là, la récompense eut un succès fou !! Depuis le début de la semaine, l’équipe NAS faisait une fixation sur la tourte à l’abricotine de la boulangerie de Vissoie devant laquelle nous sommes passés de nombreuses fois en prenant le bus. Leur obstination à demander cette tourte est devenue le gag récurrent de la semaine et a contaminé petit à petit l’ensemble des participants, jusqu’à créer une pétition pour la tourte à l’abricotine...Eh bien, Rosina a réuni tous ses talents de cuisinière pour improviser une tourte à l’abricot in, qui a donc été offert aux gagnants de l’anim story, et ensuite partagée en 40 parts pour que chacun puisse en profiter !


A ce grand moment a fait suite le veillée de chaise musicale et blindtest, avec une ambiance assurée.
Demain, Quentin et Julie vont repartir et nous manqueront beaucoup. On aura hâte de les revoir l’été prochain.

Dimanche 14 juillet 2019

Ce matin, c’est le départ de ceux ne restant qu’une semaine ! Julie qui n’a pas pu faire d’Alpinisme à cause de son dos est motivée pour revenir l’année prochaine, chouette ! Pour les autres, après une matinée de calme, ils choisissent de passer l’après-midi à l’étude de nos échantillons d’insectes récoltés lors de nos journées à la Pointe de l’Arpitetta. Coccinelles et Longicornes sont préparés pour la collection, étiquetés puis identifiés. Et bonne surprise, nous découvrons une nouvelle espèce de longicorne, Brachyleptura hybrida !
S’ensuivent jeux de société et accueil des nouveaux arrivants avec une veillée pour faire connaissance ou chacun présente un objet personnel les représentants. Une corde, un chausson d’escalade, une gourde personnalisée, on voit la tendance ’montagne’ du groupe !

Lundi 15 juillet 2019

Ce matin, grosse surprise : il a neigé pendant la nuit ! Qu’à cela ne tienne, nous avons plusieurs plans B en tête pour notre second sommet, afin de pouvoir choisir l’itinéraire le plus adapté en fonction de l’état de la neige en altitude. Après les préparatifs, nous voilà donc partis de nouveau pour 3 jours en montagne. Arrivés au niveau du glacier de Moiry, la décision est vite prise : l’épaisseur de neige est importante même aux basses altitudes et il n’y a que très peu de chance que cela fonde d’ici demain matin, jour prévu pour l’ascension. Nous choisissons donc de nous replier sur un sommet qui se fait en randonnée : le Sasseneire, et choisissons donc de bivouaquer à côté du Lac Les Louchés. Nous démarrons le transect et arrivons au niveau du lac pour nous installer et cuisiner notre dîner au réchaud. Nous nous couchons tôt, motivés à nous lever tôt pour l’ascension du lendemain.

Mardi 16 juillet 2019

Ce matin, tout le monde se sent plein d’énergie. Nous partons motivés, avec la fiche de transect sous le bras pour gravir le Sasseneire. Nous avons un bon rythme, et tout le monde repère les plantes cibles de plus en plus aisément. Avant de rejoindre le Col, nous sommes attirés par un rapace qui plane au loin … il a la queue longue et en coin, et de larges et longues ailes rectangulaires. Pas de doute, c’est un Gypaète barbu !
Arrivés au Col, nous nous régalons avec le pique-nique : des wraps avec houmous, guacamole, jambon sec, fromage,... le choix est royal. Et pour le dessert, petit-beurres tartinés de crème de marron ! Nous ne pouvons pas nous empêcher de faire des photos pour narguer Quentin qui a du repartir ce dimanche …
Après cette pause, nous repartons le long de l’arête et atteignons le sommet sans difficulté. La vue est absolument magnifique !



Sur le trajet de retour, Ilane trouve un parapluie, sûrement oublié par un marcheur cherchant à s’abriter du soleil avec. En tout cas, le parapluie a du succès : il devient la mascotte du groupe et Ilane l’accroche ouvert sur son sac à dos, ce qui lui donne une allure d’alpiniste tout à fait originale ! Nous prenons le goûter au Lac des Autannes, puis rejoignons notre bivouac, pour terminer cette superbe journée autour d’un bon repas. Avant de nous coucher, nous observons le lever de la Lune et l’éclipse partielle de Lune déjà bien visible ! L’ambiance est magique !

Mercredi 17 juillet 2019

La nuit a été douce et agréable. Ilane a même dormi à l’abri sous son parapluie ! Après le petit déjeuner, nous redescendons au barrage de Moiry, tout en terminant le transect. De retour au centre, nous prenons le temps de ranger et sécher nos affaires avant le repas. L’après-midi, chacun choisit son occupation : Ilane et Benjamin rejoignent le groupe astro et Julia se repose. Demain, nous repartirons de nouveau en bivouac, pour faire un 3e sommet plus court : le Meidspitz.

Jeudi 19 juillet 2019

Aujourd’hui c’est reparti pour la montagne ! Les sacs à peine vidés, nous les avons rechargés de nos affaires de bivouac et d’alpinisme et nous voilà repartis en direction de l’Armina. Sur le chemin, nous avons commencé la récolte de données sur les plantes cibles du programme. Une belle diversité de forme et de couleur nous a mèné au lieu de bivouac au bord d’un petit lac de montagne. Là bas, nous avons retrouvé les participants du séjour À l’affût de la biodiversité puis les Architectes du futur sont arrivés. Réunis pour ce bivouac, nous avons partagé quelques chamallow grillés et une veillée Loup Garou au coin du feu et c’est couchés sous les étoiles que nous avons profité d’une bonne nuit de sommeil dans ce lieu magique.

Vendredi 19 juillet 2019

Levés à la fraîche pour cette belle journée, le Soleil nous accompagne pour le petit-déjeuner. On range le bivouac en prenant soin d’alléger nos sacs en cachant les affaires superflues dans les rochers et nous voilà partis pour le Meidsptitz. Nous reprenons l’inventaire des plantes cibles en recherchant les nouvelles apparitions en prenant soin de noter l’altitude. Au retour, nous rechercherons l’altitude maximale à laquelle ces plantes sont observées. En fin de matinée, nous arrivons au Meidpass, le col où commence notre course d’arête. Le temps est venu d’enfiler nos baudriers et de nous encorder continuer en toute sécurité. Nous formons deux cordées : Julia et Ilan suivent Sylvain en « flèche », Benjamin sera avec Renaud. Quelques pas d’escalade nous permettent enfin d’atteindre notre point culminant à près de 3000 mètres d’altitude, où nous profitons de la vue sur le Weisshorn, le cinquième plus haut sommet des Alpes suisses. Le pic-nic pris au sommet nous donne les forces nécessaires pour la redescente. Arrivés au lac du bivouac, nous apprécions de ces derniers moments en montagne. Julia profite même d’une baignade rafraîchissante. Il est maintenant temps de rentrer au centre, juste à temps pour le dîner !

Samedi 20 juillet 2019

La présentation réalisée pour la retransmission est disponible ici :

FAQ

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Merci pour ce journal très détaillé et passionnant. Petite question : pourquoi les photos ont elles toutes le logo OSI ? Cela nous empêche de les apprécier. Merci.

Normalement si vous cliquez sur la photo, elle s’ouvre en grand sans le logo !

Merci pour votre reponse. Lorsque je clique sur la petite diapo, la photo est agrandie mais le logo OSI est en plein milieu. Si j’appuie sur la photo on me demande de me connecter. Mais il ne reconnait pas mon adresse email. Donc j’ai essaye de m’inscrire (http://www.osi-photos.org/displayimage.php?album=380&pid=90603#im=0) mais il me demande un mot de passe global + un mot de passe. Je ne connais pas de mot de passe global.
Pourquoi le login est different de celui utilise sur http://www.osi-biodiversita.org/
Sinon, est-il possible de recuperer une copie de ces photos ou au moins de quelques unes ?
Merci d’avance

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