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A l'affût de la biodiversité du 2 au 9 août 2020

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Menez à bien d'incroyables projets scientifiques !
Des voyages scientifiques qui changent le monde
Des aventures hors du commun, des projets réels pour le développement durable

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Le Journal de Bord

- En cours de rédaction -

Dimanche 2 août 2020
Tout le monde est bien arrivé aux Choucas !

Lundi 3 août 2020
Il fait tout gris, brouillard, humide, mais nous partons nous balader dehors. Près d’une grande clairière nous faisons un jeu, un mémo-rallye naturaliste pour se (re)mettre en tête les espèces les plus courantes ici dans les montagnes du Val d’Anniviers.

Mardi 4 août 2020
Il pleut encore un peu ce matin, mais peu à peu ça semble moins menaçant. A 11h nous prenons le bus pour Saint-Luc, il fait encore gris et humide, mais ça va, on est motivés pour aller nous balader dehors !

Aujourd’hui nous allons explorer des chemins forestiers qui ont été peu voire jamais parcourus par le programme Biodiversita. On traverse le village à pied, jusqu’au lieu-dit du Prilêt où nous faisons une pause pique-nique près du torrent. Les quiches que Marie a sorties du four juste avant qu’on monte dans le bus sont encore chaudes, mmmh... Le ventre plein, nous voilà prêts à nous mettre en route ! Les nuages très bas, il n’y a pas encore un seul papillon qui vole. On entend quelques cris d’oiseaux dans les arbres autour de nous, et surtout celui très reconnaissable du fameux Casse-noix moucheté (Nucifraga caryocactes).

A un endroit où il y a de la place à plat autour du chemin, et une belle table en pierre, on s’arrête pour faire notre premier test d’un protocole d’étude de la végétation : nous avons une feuille de route avec des indications à suivre pour caractériser le recouvrement et la sociabilité de de chaque strate (les arbres, les buissons, les plantes herbacées) dans un cercle 50m de diamètre. Il faut bien observer, faire un peu de calcul mental pour estimer les pourcentages, mais petit à petit on s’en sort ! Léna est notre rédactrice en chef de la fiche-protocole.

Puis on en profite pour attraper quelques criquets, les observer minutieusement et trouver leurs noms : nous rencontrons beaucoup de Criquet à échelle.

Un peu plus loin, nous tombons sur nos premiers buissons de myrtilles, qui feront la passion (voire l’addiction !) de la petite équipe pour le restant de la balade !

Mercredi 5 août 2020
Ce matin, branle-bas de combat : nous préparons toutes nos affaires pour partir en bivouac ! Une fois les sacs bouclés, nous nous lançons dans une activité de la plus haute importance : récolter le plus de bois possible ici où il y a des arbres partout, parce qu’il n’y en a pas un seul là où nous voulons faire notre grand feu de bois au bivouac ce soir !

A 14h, toute la petite équipe est fin prête : nous prenons le bus pour aller au Glacier de Moiry avec le groupe MysTerre des Alpes.
Le car postal arrive par le bas du barrage de Moiry, c’est très impressionnant ! Puis arrivés en haut, c’est aussi impressionnant d’admirer ce lac immense et d’un bleu très surprenant, qu’on avait repéré sur la carte au labo hier : c’est le plus grand du Val d’Anniviers. Il nous dépose au bas du glacier... Là nous nous séparons, le groupe MysTerre des Alpes s’arrête pour observer les cailloux et le glacier, tandis que nous nous dépêchons de monter avec Rosina au lac du bivouac pour être sûrs que personne ne s’y installe avant nous ! Voilà qui nous motive à avancer d’un bon pas. Iliane et Rosina portent de grands cartons (remplis du bois ramassé ce matin), ce qui ne manque pas de surprendre plus d’un randonneur que nous croisons : à croire que nous n’avons pas compris comment voyager léger !

Enfin nous arrivons au joli lac de la Bayenna. On peut poser les sacs, mettre nos doigts de pieds à l’air, nous saisir de nos filets à papillons pour courir dans les fleurs, observer les tétards qui barbotent dans le lac, ou encore guetter les copains avec nos jumelles. Ellen est fière d’attraper son premier criquet puis son premier papillon !

Juste après que le soleil soit descendu derrière la montagne et qu’on se retrouve donc à l’ombre, les copains géologues arrivent au campement. On peut donc se mettre tous ensemble à installer nos lits, puis...on allume le feu ! Il a pris petit à petit (en nous faisant quand même bon nombre de faux espoirs), puis de grandes flammes se sont élevées vers le ciel. On avait juste à temps fini d’emballer les patates, qu’on a glissées dans les braises. Chacun a affûté sa brochette en apprenant à se servir d’un couteau sans danger, piqué une saucisse au bout, et hop on a tout mis à griller au-dessus des flammes du bout de nos baguettes.

Jeudi 6 août 2020
Nous arrivons au centre vers 11h. On déballe les sacs de couchage et les couverture de survie qui nous restent pour les mettre à sécher de l’humidité de la nuit, puis tout le monde file aux douches.

L’après-midi, puisqu’il nous reste plein d’énergie nous montons au Tsapé par le télésiège. Là-haut on observe un bon nombre de papillons et de criquets, et on recense toutes les plantes qu’on croise. Puis on grimpe jusqu’à la ligne de crête pour avoir la vue sur le grand lac qui est derrière !

Pour l’AES, tout le monde est réparti en trois groupes pour inventer une histoire et préparer des personnages en carton...parce que ce soir c’est spectacle d’ombres !

Vendredi 7 août 2020
Ce matin on va récupérer le piège lumineux qu’on avait posé hier soir devant le gîte... il est plein de papillons de nuit qui virevoltent dans tous les sens !

Puis une fois que tout ce petit monde a bien été observé, identifié, relâché sous les petits soins de l’équipe, nous partons en direction de Saint-Luc. On prend le funiculaire, et hop nous nous mettons en route pour une grande randonnée pour explorer des chemins que l’on ne prend jamais.

Il fait très chaud, nous commençons par un chemin un peu raide, alors la pause pique-nique est vite requise ! A l’ombre des mélèzes, les doigts de pied dans le thym serpolet, nous profitons des bons sandwiches préparés par Marie pour nous requinquer.

En nous remettant en route, nous tombons sur un criquet à ailes bleues : c’est donc un Oedipode (il en existe aussi d’autres qui ont les ailes rouges), et celui-là semble être (...). Nous entrons enfin dans la forêt. C’est l’occasion de faire un arrêt protocole arbres.

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