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A l’Affût de la Biodiversité du 26 Juillet au 9 Août 2015

De nouveaux explorateurs de l'inconnu nous ont rejoints à St-Luc dans le Val d'Anniviers pour étudier la dernière frontière : la connaissance de la Biodiversité. Après la première session de cette année, nous avons pour mission d'améliorer l'inventaire de la biodiversité du Val d'Anniviers (519 espèces au 26 juillet), ainsi que de continuer sur la lancée de nos prédécesseurs en réalisant de nouveaux suivis de biodiversité ainsi que de nouveaux outils d'identification. Voir descriptif détaillé

A l’Affût de la Biodiversité du 26 Juillet au 9 Août 2015

De nouveaux explorateurs de l'inconnu nous ont rejoints à St-Luc dans le Val d'Anniviers pour étudier la dernière frontière : la connaissance de la Biodiversité. Après la première session de cette année, nous avons pour mission d'améliorer l'inventaire de la biodiversité du Val d'Anniviers (519 espèces au 26 juillet), ainsi que de continuer sur la lancée de nos prédécesseurs en réalisant de nouveaux suivis de biodiversité ainsi que de nouveaux outils d'identification. Voir descriptif détaillé

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Le Journal de Bord

Lundi 27/07/2015

Le premier réveil suisse se fait sous l’œil attentif du mont Cervin, bien visible depuis le réfectoire de l’hôtel. Après un petit déjeuner rapide, nous sommes partis directement à 2 kilomètres du centre pour faire une première approche de la faune et de la flore nous entourant.

Le cadre est idéal : nous sommes au pied d’un ancien moulin en très bon état, coincé entre une rivière et une pente enherbée pleine de fleurs sauvages. Les premiers animaux sont trouvés : une grenouille rousse que Iacopo nous apprend à bien tenir (en mettant en contact ses genoux postérieurs, elle ne peut plus sauter !) et quelques insectes.

Mais finie la rigolade, des défis nature sont donnés et on a exactement 60 minutes pour les réaliser ! (trouver différents types d’insectes, reconnaître des plantes, ramener 5 arachnides différents….) et c’est l’équipe de Martha et Marguerite qui a remporté ces défis avec 62 points !

On pique-nique les pieds dans l’eau, puis on repart en activité de reconnaissance des différentes parties d’une fleur, puis de classification des plantes en fonction de leurs formes ( pétales soudées ou séparées, symétrie bilatérale ou circulaire, forme de l‘inflorescence….).

Deux heures plus tard nous revoilà à l’hôtel pour le goûter où tous les enfants se rejoignent, puis on part sur un rallye photo autour du village : on doit retrouver des lieux aux noms fantaisistes comme la Pierre des sauvages ou encore des tags de planètes…
Et la journée s’achève par un Vampyr réalisé sous une pénombre crépusculaire….

Mardi 28/07/2015

Nous sommes partis ce matin, armés de guides naturalistes et de filets, à l’assaut du Tignousa (ancien alpage situé 510 mètres au-dessus de l’auberge) que nous avons gravi à la force…. du funiculaire !

Une fois là-haut, nous sommes entrés dans le vif du sujet : en effet le but du séjour Biodiversita est de faire un recensement de toute (ou au moins d’un maximum….) espèce végétale, animale ou fongienne vivant dans le Val d‘Anniviers et ses environs, pour pouvoir faire un suivi de la biodiversité de la région sur le long terme.

Ce relevé a commencé l’année passée et la semaine dernière nous avions un total de 521 espèces ; notre petit groupe de 9 est donc parti avec l’objectif de trouver des espèces encore non répertoriées pour augmenter ce score !

Après une petite demi-heure de marche sur le chemin des planètes, nous sommes arrivés à un lieu encore peu étudié et après quelques brèves explications chacun a posé son sac et est parti à la chasse aux insectes. Les va-et-vient commencent. Les filets brassent l’air au-dessus des hautes herbes. Les flacons passent de main en main et petit à petit, sur les conseils de Sylvain, on commence à différencier le chant des sauterelles à celui des criquets, à visualiser les différents ordres d’insectes (lépidoptères, coléoptères, orthoptère…..), à retenir le nom de certains papillons (moirées, azurés, sylvaines, demi-deuils, Zygènes, nacrés)….

Zygène de l’orobe (Zygaena osterodensis)

L’heure avance sous l’œil attentif de Yoan qui a tout fait pour qu’on commence à pique-niquer à midi pile. Le repas, se déroulant sous un beau soleil, est ponctué de réflexions sur l’évolution, sur qui est le serpent le plus dangereux de monde (débat toujours en cours….) et sur le paysage (à quoi servent les lignes parallèles que l’on voit sur le versant d’en face ? Barrière naturelle contre les avalanches).

On reprend notre descente à travers les prairies de fauche et les bois en s’arrêtant régulièrement pour identifier des espèces de plantes, d’araignées et d’insectes, visuellement pour certains, tactilement et olfactivement pour d’autres.

Le chiffre (Argynnis Niobe)

Lors d’une pause nous avons trouvé des pommes de pin décortiquées par le casse noix moucheté, puis nous avons rejoint le gîte, en gardant avec nous les espèces non identifiables sur le terrain, sous l’air de l’hymne français revisité en « Aux armes naturalistes, formez vos épuisettes… ».

araignée à identifier demain matin au labo

Et la journée s’est achevée par une succession de jeux : Loup-Garou, Balle aux prisonniers, double drapeau….

Mercredi 29 juillet

Ce matin Sylvain, Iacopo et Konan proposent une session intensive de préparation d’insectes et de planches d’herbier. Les jeunes scientifiques ont déjà les idées claires et décident de se répartir en deux groupes. D’un côté les jeunes botanistes, Clément, Adèle et Yoan, et de l’autre l’équipe des entomologistes, Marguerite, Eileen, Martha et Nathan.

Tout avance bien jusqu’à 11h, heure à laquelle on se retrouve tous ensemble en compagnie des géologues pour préparer les sacs pour le bivouac au lac de la Bayenna. Pendant que Sylvain, Konan et Emilie s’occupent de la logistique, Iacopo et Marie préparent la nourriture pour les deux jours dans la nature qui nous attendent.

Il ne manque vraiment rien et tout le monde est prêt quand, au dernier moment, la météo nous annonce encore du mauvais temps jusqu’à demain en ne nous laissant aucun choix : le bivouac est annulé et reporté à jeudi.

Suite au changement de programme, Sylvain et Konan proposent encore une préparation d’insectes ou la création d’un jeu de carte. Clément, Yoan et Eileen avec Konan, se lancent dans la création du jeu alors que Martha, Adèle, Marguerite et Nathan s’occupent de la préparation d’insectes. Pour le jeu de carte, on écrit au recto le nom de l’insecte et au verso la date de découverte, l’ordre d’appartenance et le nombre de pattes. La préparation d’insectes se déroule bien et Clément se débrouille très bien avec la préparation du bousier.

Une fois le goûter terminé, Emilie propose comme activité de l’orpaillage pendant que Sylvain anime une partie de sporz. Le dîner est suivi par un concours d’avions en carton fabriqués par les jeunes pilotes de drones.

Jeudi 30 juillet

Sous un ciel un peu nuageux, les jeunes naturalistes partent à l’aventure avec Iacopo et Konan pour pratiquer un peu de botanique. Du village de St Luc on entame le sentier qui mène à l’alpage du Chalet blanc et on regarde, on touche, on sent et on goûte la végétation qui pousse à côté.

La matinée passe très vite et les familles des composées, des légumineuses, des caryophyllaceae, des crassulaceae et des ombellifères semblent désormais consolidées.

Après le repas, les sacs déjà prêts depuis mercredi, nous partons au bivouac au lac de la Bayenna, pas très loin du glacier de Moiry, en compagnie des Minéo. Après environ deux heures de voyage en bus, la montagne nous dévoile enfin le magnifique spectacle du glacier de Moiry, parcouru sur les côtés par deux immenses moraines.

La montée au lac se fait assez rapidement même si de temps en temps des imprévus tels que papillons, plantes et oiseaux rendent le trajet plus compliqué ! Une fois atteint le lac, on ne tarde pas à mettre en place une fondue qui est très appréciée et qui nous réchauffe un peu les estomacs.

La nuit ne tarde pas à arriver et on décide donc de nous réfugier dans nos sacs de couchage pour jouer au Loup garou avant de s’endormir sous les étoiles.

Vendredi 31 juillet

La nuit, bien au chaud dans nos duvets, personne ne s’aperçoit des températures hivernales qu’il y a à l’extérieur. Le matin, quand on se lève, tout est glacé autour de nous...les fils d’herbe, les sacs, les casseroles et tout le reste.

Heureusement le soleil ne se fait pas attendre : le ciel est complètement bleu et en quelques minutes tout dégèle et on est prêt à se mettre au boulot après une bonne tasse de chocolat chaud.

On attaque en même temps de toutes les côtés : deux groupes se lancent sur les insectes guidés par Sylvain et Konan et réalisent des comptages de papillons ; un autre groupe commence l’inventaire des plantes en partant du lac pour arriver sur un rocher isolé où des touffes d’edelweiss, la « star des alpes », nous attendent.

Tous contents de nos découvertes, on retourne au campement pour manger des pâtes au pesto avant de partir avec nos bagages en direction du bus qui nous mènera à St Luc.

Toute proposition d’activité avant le diner n’est pas la bienvenue par les jeunes randonneurs qui, après deux jours d’activité « into the wild », prennent leur douche et tombent endormis pendant une heure avant de descendre pour manger.

Le soir c’est match d’impro. Les participants doivent mimer des situations absurdes pendant qu’une jury très méchante (tellement méchante qu’elle n’arrive pas à s’arrêter de rire) vote les improvisations les plus captivantes.

Samedi 1 août

C’est donc le grand jour ! Les naturalistes vont présenter au parents et aux éducateurs des autres séjours les résultats de leurs recherches ! La matinée est don consacrée à la préparation de posters, planches d’herbier et collections d’insectes à exposer aux invités.

Adèle et Eileen tiendront un atelier de séchage, montage et étiquetage d’échantillons d’herbier et Yoann montre les résultats qui concernent le nombre d’espèces inventoriées et des zones prospectées.

Nathan montre les principales découvertes affichées sur le poster pendant que Marguerite et Martha s’occupent de présenter la collection d’insectes et en expliquer la préparation. Enfin c’est Clément, aidé par Adèle, qui montre les arbres sous presse et qui explique le fonctionnement d’une clef de détermination.

Le soir le boulot ne manque pas pour Marie la cuisinière qui doit préparer 50 couverts pour participants, parents, éducateurs et derniers arrivés !

Après le repas c’est Maxime l’astronome, dj dans le temps libre, qui nous propose une boum. Comme il s’agît du dernier soir pour certains (dont Marguerite et Nathan), on fait un exception sur l’horaire et on va se coucher vers 23h30 bien épuisés par la fatigante et amusante semaine passée ensemble.

Dimanche 2 août

Aujourd’hui la journée commence tard puisque on profite tous du mérité sommeil jusqu’à 9h30-10h. Après avoir dit au revoir avec un peu de tristesse à Marguerite et Nathan on s’organise pour une journée pas trop chargée en attendant l’arrivée des nouveaux participants.

On se retrouve donc tous devant l’hotel pour jouer au ping pong, badminton ou pour faire un peu d’or paillage en compagnie d’Emilie.

En alternative, Valentin le « droniste » nous propose un cours de monocycle à l’air ouvert.

Après une journée de forte pluie, ce dimanche semble être le bon moment pour partir tous ensemble à la piscine à Vissoie. Avec sac à dos complet de maillot de bain, serviette, crème solaire et lunettes de soleil on est donc tous prêts pour aller nager !

A partir de 4h les nouveaux participants débarquent avec leur parents à l’hotel. Sur le camp biodiversita on donne le bienvenu à Enora, Elyne et Ilyes. Après s’être installés dans les chambres, les 3 naturalistes débutants font la connaissance du reste de l’équipe. La soiré

Vers 18h30 tout le monde est rentré et on peu donc profiter des super pâtes bolognaise que Marie nous a préparé !

Après le repas on en profite pour apprendre les noms des nouveaux arrivés et pour connaître les passions et les intérêts de chacun. Vers 22h tout le monde est fatigué, qui pour le voyage, qui pour la longue semaine passé ensemble, et on décide donc d’aller nous coucher !

Lundi 3 août

Aujourd’hui, après le départ de Nathan et Marguerite et l’arrivée des nouveaux, on compte une personne en plus mais ce sont toujours les filles qui dominent ! Après le petit-déjeuner on prend le funiculaire pour monter à Tignousa et nous lancer dans un rallie naturaliste en compagnie de Konan et Iacopo.

Partagés en trois équipes avec un nouveau participant dans chacune, on se lance dans armés de filets, tube et guides divers, dans l’identification et la description de toute forme de vie. Le but du jeu c’est que les « anciens » expliquent aux nouveaux ce qu’ils ont appris pendant la semaine passée et que les nouveaux arrivent à donner les réponses à Konan et Iacopo. Résultat : ce sont Adèle et Enora qui dominent mais toute l’équipe nous montre avoir bien « étudié » et les nouveaux se débrouillent pas mal pour être des débutants !

A 11h30 on reprend le funiculaire en direction de l’hotel pour embarquer nos piques-niques et partir à la voute des mines entre St Luc et Chandolin en compagnie des Minéo !

mardi 4 août

Ce matin, on reste dormir (bon, jusqu’à 9h, il ne faut pas exagérer, comme on dit : les sciences n’attendent pas !) chose nécessaire après la soirée astronomie d’hier soir où, rappelons-le, beaucoup se sont endormis sur les marches de l’observatoire.

Après cette longue grasse matinée, nous sommes partis avec Konan et Silvain pour une marche jusqu’aux cascades du Val d’Anniviers. L’idée était de marcher rapidement, faire un inventaire des espèces vivant autour des cascades puis de rejoindre le groupe Minéo pour pique-niquer avec eux près d’un vieux moulin.
C’était, bien sûr, sans compter sur la curiosité de chacun… Si bien que le trajet de 40 minutes, ponctué de nombreuses haltes d’identification, a été fait en 2h30 !

On a pu voir de nombreux insectes : lepture, chrysomèles, carabes, libellules, de nombreux lépidoptères dont un Apollon (papillon a caractère un peu mystique dans la région car présent dans de nombreuses légendes), une buse se faisant agresser par 2 hirondelles protégeant leur nid, une pisaure (araignée qui chasse de petits animaux aquatiques en gardant deux pattes dans l’eau)……

Une fois sur place on s’est dit qu’il était trop tard pour aller jusqu’au moulin et nous sommes restés pique-niquer aux pieds des cascades. Après le repas une partie du groupe a essayé de remonter jusqu’à la source de l’eau (ou au moins jusqu’au début de la cascade) Adèle, courant dans la montée, était très bien partie mais pressé par le temps on a du redescendre…. Et c’est sur ce chemin que nous avons trouvé une chenille remarquable : Le sphinx du gaillet

Suite à ça nous sommes rentrés au camp sous des nuages menaçant et avons été au linabio (lieu de travail des biodiversita) pour identifier les quelques insectes que nous n’avons pas pu reconnaitre sur le terrain et presser quelques plantes.

Après le gouter et le forum (temps calme où chacun peut dire ce qu’il veut et proposer de nouvelles activités) un cours de premiers secours a été donné par Christelle aux volontaires (10 personnes) pendants que les autres étaient en temps libre.

La soirée s’est conclue par un grand fort- boyard (jeu où pour gagner il faut savoir être agile, malin, réactif et surtout, SURTOUT savoir résoudre les énigmes du vieux Jildaz !)

Mercredi 5 août

Ce matin c’est le jour le plus attendu du séjour : le jour du bivouac ! Vers 10h les biodiversita partent en compagnie de Sylvain et Konan en direction du lac de l’Armyna, à deux heures de marche de Saint Luc. Après une montée, légère pour certains et très fatigante pour les plus jeunes, on s’arrête donc pour manger nos piques-niques en compagnie des vaches valaisannes.

C’est en ce moment que Iacopo nous rejoins en compagnie d’un lézard vivipare qu’il garde dans se mains. Après un inventaire rapide de la biodiversité du coin on reprends nos sacs et on monte au lieu du bivouac où l’on arrive vers 2 heures.

La chaleur se fait sentir et, avec les dos détrempés de sueur, on décide de se lancer à l’assaut de l’île flottante qui se trouve au centre du lac pour se rafraichir et profiter de l’eau.

Dès qu’on sort de l’eau, Sylvain propose un inventaire de la faune des insectes du coin accompagné par Konan l’aracnologue. Iacopo par contre repart en direction de l’hotel pour monter les dernières provisions indispensables pour le diner. Le soir arrive rapidement et on se retrouve tous autour d’une fondue en profitant du magnifique spectacle donné par le coucher du soleil. Fatigués mais contents on décide pour des parties à sporz jusqu’à vers 23h.

Jeudi 6 août

Le matin on sort la tête de nos sacs de couchage après une nuitée sous les étoiles et on se relaxe avant que le soleil d’altitude commence à chauffer. Après une tasse de chocolat chaud on part en « mission inventaire ». Un groupe part avec Sylvain pour un inventaire des criquets alors que les autres partent avec Iacopo pour un recensement des plantes du coin.

Pendant la montée on tombe sur un brousse de myrtilles et on en profite pour faire un peu de cueillette et gouter quelque chose d’autochtone.

Un peu plus haut on découvre un lac asséché dont il reste que des cailloux noircis.

Au total, pendant la matinée, on recense 72 espèces de plantes et, satisfaits, on redescends vers le lac où l’on a dormi. A notre arrivée le groupe des géologues et des drones nous attendent avec les pique-niques et l’occasion elle est parfaite pour discuter, échanger et se relaxer l’estomac plein. Après une démonstration de vol de drone par Valentin, on repart en direction de l’hotel du Cervin.

Après le mérité repas, c’est la soirée casino animée par Konan et Valentin qui suit. Très fatigués, vers 23h on rejoins nos lits.

Vendredi 7 août

Vendredi c’est le jour qui précède la retransmission et on décide donc d’avancer avec le montage des échantillons d’herbier et d’insectes. En compagnie de Sylvain et Iacopo le temps vole et en un clin d’oeil il est 11h30 !

Avant le repas on part en toute vitesse avec Iacopo pour vérifier les pièges à reptiles qu’il avait installé la semaine passée. Après 10 min de marche on atteint enfin les pièges mais malheureusement aucun serpent ni lézard a voulu se cacher sous le piège !

L’après-midi pas mal de monde est fatigué et on prend la décision de faire une sieste jusqu’à 14h30 pour qu’on soit plus frais au début de l’activité. Quand on sort de nos chambre c’est Sylvain qui nous propose de créer une clef d’identification des criquets d’alpage.

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